L’Agence Blue s’enrichit d’un pôle éditorial

Blue annonce la création d’un pôle éditorial pour s’adapter aux nouvelles attentes de ses clients en matière de contenu. Plaquettes commerciales, publi-reportages, journaux internes, témoignages clients, contenu de sites Internet, news destinées aux blogs : Blue Presse a perçu chez sa clientèle un besoin croissant de compétences rédactionnelles afin de répondre à la multiplication des canaux de diffusion de l’information.
Fort de ses 10 années d’expérience au sein de diverses rédactions, Nicolas Mazet sera en charge de ce nouveau pôle. Il a pour mission d’accompagner les clients de l’agence dans leurs projets de rédaction. Cette nouvelle activité vient ainsi compléter les prestations de l’agence en matière de conseil stratégique et de relations média.
Le premier budget décroché est le laboratoire Américain Biosphere Medical qui a confié, entre autre, à l’agence Blue le contenu éditorial de son 1er site internet français grand public :
(d’après un communiqué de l’agence Blue Presse & RP)

Verbe s’associe à Place des Editeurs

Verbe, agence de communication éditoriale de Publicis Consultants, vient de signer un accord de partenariat avec Place des Editeurs (groupe Editis), l’un des acteurs majeurs de l’édition française. Cette collaboration touche trois domaines : la fourniture de contenus, la réalisation de livres d’entreprise et la création de nouvelles offres.

Dans le cadre de ce partenariat, Verbe s’appuiera sur le savoir-faire de Place des Editeurs que ce soit en termes de contenu (contribution d’auteurs, signatures, approches thématiques…), de réalisation de livres ou de leur diffusion y compris vers le grand public.

Etude Argus de la presse : Influence et impact des contenus rédactionnels

L’Argus de la presse poursuit sa démarche autour du programme Culture RP avec pour objectif de promouvoir les relations presse et propose sa dernière étude sur l’influence et l’impact des contenus rédactionnels. Du 6 au 10 octobre 2008, l’Argus de la presse, en collaboration avec le journal 20 minutes, a réalisé une étude sur un panel de 500 lecteurs de 20 Minutes afin d’évaluer l’impact des contenus rédactionnels sur les comportements d’achat. Voici ce qu’il en ressort :

Le rédactionnel : un levier perçu comme influent…

D’une manière globale, 75 % des répondants avouent être influencés par le contenu rédactionnel. 82 % sont d’ailleurs des femmes, 80% des jeunes et 78 % des CSP + sont plus influençables Côté médias, la presse généraliste est plus influente que la presse magazine : 60 % des jeunes accordent beaucoup d’importance à ce qu’ils lisent sans grande distinction entre la presse spécialisée et la presse quotidienne. 63 % des femmes accordent beaucoup d’importance à ce qu’elles lisent dans la presse spécialisée (65 % pour la presse quotidienne.)
D’une manière plus globale, 60 % des répondants accordent beaucoup d’importance à la presse quotidienne contre 56 % pour la presse spécialisée.

L’avis des journalistes prime !

L’influence de l’avis des journalistes se retrouve dans le souvenir d’un acte d’achat ou non achat concret, de ce fait 60 % des répondants ont, au cours des 12 derniers mois, été influencés par un débat, une émission ou un article pour acheter ou non un produit.
49 % des personnes interrogées affirment avoir été influencées positivement suite à un débat, une émission ou un article. En revanche, le fait de renoncer à un achat suite à un débat, une émission ou un article ne représente que 40 %. En conclusion, l’influence générée par les médias est plus positive que négative.

Les femmes et les jeunes sont influencés de manière positive par les médias alors que les hommes renoncent plus facilement à un achat à cause de ce qui se dit dans les médias.

Les individus ayant renoncé à un achat mais, n’ayant jamais acheté suite à un débat/une émission/un article qu’ils ont vu, lu ou entendu, ne représentent que 4 % de l’ensemble des répondants.

D’autre part, les raisons liées à cet achat peuvent s’expliquer de différentes façons. 45 % des personnes interrogées se fient à l’avis du journaliste, 24 % prennent en compte la fiche technique, environ 13 % se fient au comparatif produit. Pour les achats, les femmes et les 18-34 ans sont plus sensibles à l’avis journalistique proposé (50%) et les hommes au détail de la fiche technique du produit (29 %)

Quels sont les médias les plus influents ?

36 % des personnes interrogées achètent en ayant lu un article de la presse et 37 % renoncent à l’achat suite à la lecture ou l’écoute d’un avis journalistique. En revanche, sur Internet, on remarque la tendance inverse, 39 % des personnes renoncent à un achat en ayant lu un commentaire sur Internet et 26% achètent.

D’une manière globale, les femmes et les CSP + sont plus sensibles à la presse écrite, 34 % des femmes sont influencées par la télévision et 36 % des hommes par Internet. Quels sont les produits concernés ? La presse est le média le plus important sur les cibles les plus influençables, avec une nette préférence pour les produits culturels. En effet, ce type de produits (livres, Cd, spectacles, concerts, expositions, films…) sont ceux pour lesquels l’avis du journaliste joue un rôle très important. En ce qui concerne les secteurs voyage, loisir, mode et automobile, la presse est nettement plus prescriptrice que les autres médias. Pour conclure cette étude, il est important de souligner qu’il existe une influence réelle et positive du rédactionnel sur le comportement d’achat. La presse est le premier média d’influence sur les cibles les plus influençables identifiées telles que les femmes, les CSP +, et les 18-34 ans.

Plus d’infos :
Plus d’information – www.argus-presse.fr

Rédactrice : mode d’emploi

Corine Delahaye est rédactrice, en contact quasi-quotidiennement avec le monde des relations publiques pour lesquels elle est la main docte et agile qui écrit dans l’ombre les textes qui seront ensuite diffusés aux journalistes. Pour Planète-RP, Corinne a accepté de pratiquer l’introspection et de commenter la production écrite du monde de la communication.

Planète-RP : Quelles études et quel parcours professionnel préparent à une activité comme la vôtre ?

Corinne Delahaye : L’amour de la chose écrite est bien sûr indispensable, mais certainement pas suffisant. Il est à mon sens essentiel de connaître aussi les métiers de la communication pour comprendre les impératifs et les modes de fonctionnement de ceux pour qui on écrit. Le reste est une affaire de culture générale, d’écoute et de curiosité. De ce fait, plusieurs parcours académiques et professionnels peuvent conduire à ce métier. Pour ma part, cet aboutissement était peut être écrit dès le départ. J’ai eu très vite envie de mettre mes compétences de littéraire au service d’un monde qui bouge, en prise directe avec la société : après Hypokhâgne / Khâgne à Henri IV, j’ai poursuivi de manière assez classique des études de lettres jusqu’à l’agrégation, doublée d’un cursus en civilisation américaine. Mais je ne souhaitais pas discourir toute ma vie sur  » les grands textes « , et surtout, je trouvais le monde universitaire beaucoup trop déconnecté de la vie réelle. J’ai donc fait un 3ème cycle au CELSA (option RP). Signe du destin, mon premier job fut de rédiger une brochure institutionnelle pour le centre européen de R&D d’IBM. Puis j’ai rejoint l’agence de relations publiques/ relations presse de Publicis (aujourd’hui Publicis Consultants). L’expérience en communication institutionnelle que j’y ai acquise pendant 10 ans a joué un rôle déterminant dans mon activité de rédactrice aujourd’hui. J’y ai d’abord découvert cette diversité que j’apprécie tant aujourd’hui : je ne travaille que sur des sujets de type institutionnel, mais cette  » spécialité  » est en fait l’occasion de pénétrer à chaque fois des univers différents, d’interviewer les acteurs les plus divers, de comprendre les métiers et les référentiels culturels de milieux les plus variés. Par ailleurs grâce à ces 10 années en agence, je connais les arcanes du métier, ses grandeurs et ses servitudes, ses contraintes et son stress : je suis sur la même longueur d’onde que les responsables de communication qui s’adressent à moi.

PRP : Travaillez-vous pour les acteurs du monde des RP ? Quels sont leurs besoins ?…..

CD : Oui, bien sûr, et même quasiment exclusivement pour eux ! Une fois encore, c’est le monde dont je suis issue. Je collabore régulièrement avec mon ancien employeur, mais aussi avec d’autres agences de la place … J’ai également des clients  » en direct « . De fait, mon développement commercial repose exclusivement sur le bouche-à-oreille, la cooptation à travers mon réseau relationnel.

Les besoins de ces acteurs ? Ils se caractérisent souvent par l’urgence ! Une quasi-constante liée au rythme de travail des agences et plus généralement, semble-t-il, au monde de la communication. Mais je suis d’une immense mansuétude envers mes commanditaires… Je suis passée par là, je sais ce que c’est. En fait, je dirais même que je suis là pour ça. Le rédacteur free-lance est par définition une force d’appoint mais qui est immédiatement mobilisable. A lui d’être réactif et pertinent en toutes circonstances. Extérieur à l’agence, il est moins exposé au contexte plus ou moins trépidant de celle-ci : il peut ainsi s’immerger plus efficacement dans un travail de réflexion, de synthèse et d’écriture pour aboutir rapidement à un  » produit fini « .

A chaque fois, c’est une sorte de nouveau défi. Parmi les cas les plus extrêmes : un dossier de presse dans l’après-midi, un argumentaire de communication de crise pour le lendemain matin, un rapport annuel en 5 jours ! L’essentiel pour moi est que cela se passe dans la confiance mutuelle et la bonne humeur, qu’il y ait une vraie complicité entre le client et moi. C’est pratiquement toujours le cas. Et heureusement, beaucoup de dossiers se traitent aussi dans des délais certes serrés mais cependant raisonnables.

PRP : Comment jugez-vous l’écrit produit dans le monde des relations presse ?

CD : A priori, je dirais que c’est très inégal, dans le fond comme dans la forme. Lorsque l’on rédige, il essentiel de se mettre dans la peau de celui à qui le document est destiné. Il ne suffit pas d’avoir une bonne plume pour faire de bons dossiers de presse. Il faut à la fois savoir hiérarchiser les informations, mettre en valeur celles qui sont importantes pour l’entreprise  » annonceur « … et tenir compte des besoins des journalistes.

Pour ces derniers, un dossier de presse est avant tout un document de travail : il doit donc être clair, pratique et documenté. Il sert à les  » nourrir  » et à leur faciliter la vie car ils sont inondés d’informations de toutes parts. Il faut inclure quelques chiffres pour leur permettre d’étayer leur discours, donner des informations qui sont de vraies informations, pas de la publicité. On peut aussi essayer, modestement, de leur proposer des angles d’approche à travers certains thèmes abordés, qui faciliteront leur travail tout en confortant les objectifs implicites de l’annonceur.

PRP : Jugez-vous certains documents trop pauvres, d’autres trop roboratifs ?

CD : La qualité n’est pas affaire de quantité. Une certitude cependant : tout ce qui est écrit doit être au service du client – ce qui différencie le métier de rédacteur de celui de journaliste : les finalités de l’écriture ne sont pas les mêmes et contrairement aux idées reçues, les rôles ne sont pas forcément interchangeables.

Ensuite, tout est dans l’art et la manière de faire passer le message de manière subtile et efficace en restant intellectuellement honnête. Certaines informations ne méritent pas un traitement approfondi. Il faut adapter la  » quantité  » à la nature de l’information, au public visé. Quand il y a inadéquation, le rédacteur doit pouvoir aussi jouer un rôle de  » conseil « . Cela fait à mon sens partie intégrante du métier.

Des dossiers trop roboratifs ? Peut-être. Mais encore une fois, tout dépend de la vocation du document : s’il s’agit d’un dossier de référence pour présenter une entreprise, une certaine densité peut être légitime. Sa matière  » riche  » supportera mieux l’usure du temps : il sera archivé, le journaliste y reviendra de proche en proche pour glaner les informations dont il a besoin, au moment où il en a besoin, quitte à les compléter à travers des interviews.

Mais il est vrai aussi qu’il est parfois opportun de ne pas tout dire. Pour moi, c’est le plus difficile : j’ai la fâcheuse habitude de me passionner pour tous mes dossiers dont j’ai envie de donner la vision la plus précise. Alors j’écris in extenso puis je sabre à la fin, je nettoie…

En bonne littéraire, je reste une militante du plaisir de lire, quand bien même pour les journalistes, il s’agit de lire utile pour faire un article. Je m’attache à soigner la construction du discours, le choix des titres, la fluidité du texte et de ses articulations : on est d’autant plus réceptif au message qu’il s’énonce bien et qu’il est agréable à lire.


PRP : Comment voyez-vous l’évolution de votre activité dans les années à venir ?

CD : De manière résolument optimiste. La communication  » dans tous ses états  » se développant, l’écrit demeure une référence centrale : on aura toujours besoin de personnes qui savent mettre en ordre les idées et les présenter de manière attractive et pédagogique. Et c’est là l’essentiel de mon métier. Peu importe le média, imprimé ou électronique.

Mais il est vrai que les demandes se diversifient. Pour y répondre, le rédacteur devra être suffisamment souple et capable de s’adapter à différents registres et formats d’écriture. Les brochures, les rapports annuels, les dossiers de presse, les publi-rédactionnels et les newsletters restent des valeurs sûres. On me confie aussi des audits d’image, des analyses de presse et bien évidemment, je suis de plus en plus souvent sollicitée pour des newsletters électroniques ou des sites … C’est un exercice que je trouve très stimulant : cela permet d’aborder d’autres formes d’écriture et de jouer avec une troisième dimension : l’hypertexte. Un rêve pour les rédacteurs qui aiment être à la fois précis, exhaustif, …et attrayant !

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