Trois nouveaux budgets pour Entrecom

EntrecomL’agence Entrecom annonce le gain de 3 nouveaux budgets : la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), la Ville de Courbevoie et l’Etablissement Français du sang (EFS).

La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (Cnav) confie à Entrecom la réalisation d’un film de 20 mn sur les grands projets 2009 et la manière dont ils ont été vécus par les agents de l’institution. Ce film, construit comme un reportage, valorise les collaborateurs et décrypte avec une approche pédagogique des chantiers importants de la Cnav. Entrecom avait déjà réalisé avant l’été, une brochure destiné aux 3800 salariés qui présentait dans le détail, le projet d’entreprise « Ambitions Cnav 2012 ».

La Ville de Courbevoie, qui fait du développement durable un axe prioritaire de sa politique, lance avec Entrecom son Blog Agenda 21. Ce blog accompagne le débat public organisé par la ville sous forme de réunions et doit permettre à chacun de partager sa vision et ses expériences pour “mieux vivre ensemble sa ville”.

Entrecom crée pour l’Etablissement français du sang (EFS) de nouveaux outils de communication RH. Dans le cadre de la consolidation et de l’homogénéisation de la politique de communication RH de l’EFS, Entrecom conçoit une boîte à outils de communication RH comportant un travail amont d’identification et de mise en mots des valeurs constitutives de l’EFS. Cette boîte à outils permettra la diffusion de la future campagne de recrutement dans des titres de presse grand public et professionnelle.

 

(source : communiqué Entrecom)

Le magazine externe de la Fédération de l’Hospitalisation Privée chez Sequoia

La Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) a choisi l’agence SEQUOIA (MAKHEIA GROUP) pour la conception et la réalisation de Missions Santé, son nouveau magazine externe de 32 pages diffusé à 14000 exemplaires à un lectorat de décideurs, leaders et relais d’opinion, parties prenantes de l’univers de la santé et chefs d’établissements.

Regroupant quelques 1 250 établissements privés, la FHP représente les cliniques privées en France. Elle est un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics sur les grands thèmes qui engagent l’avenir du système de santé.

Missions Santé est un magazine sociétal, trimestriel, pour asseoir une meilleure connaissance de la réalité des établissements privés. Cette création s’inscrit dans la nouvelle stratégie d’image de la Fédération. L’objectif de ce nouveau magazine est de montrer la réalité et la diversité des cliniques et hôpitaux privés     (8 millions de patients, 110 000 salariés) en France et de prendre part aux grands débats de société en matière d’organisation et d’évolution du système de soins.

Missions Santé est un magazine pluriel et ouvert sur les professions de santé, les établissements et les pouvoirs publics, avec une dimension sociétale affirmée. Sa mise en page dynamique et diversifiée reflète l’énergie des professionnels de santé du secteur privé. Jeudi 26 Novembre lors de la 23e édition des Grands Prix Ujjef, Missions Santé a gagné le prix du meilleur magazine externe b to b de l’année.
Pour en savoir plus : www.fhp.fr

(communiqué Sequoia)

Le Centre Pompidou-Metz confie la refonte de son site à Entrecom

Le Centre Pompidou-Metz confie la refonte de son site à Entrecom. Avant son ouverture en mai 2010, le Centre Pompidou-Metz, institution sœur du Centre Pompidou, a confié à Entrecom la refonte graphique et le développement de son nouveau site Internet intermédiaire www.centrepompidou-metz.fr .
Conçu en trois langues, ce site informe les internautes sur le projet culturel et architectural de cette première décentralisation culturelle.Entrecom a également été choisi pour accompagner le Centre Pompidou-Metz dans sa stratégie d’animation des réseaux sociaux. 

(Source : Entrecom)

 

L’Agence Blue s’enrichit d’un pôle éditorial

Blue annonce la création d’un pôle éditorial pour s’adapter aux nouvelles attentes de ses clients en matière de contenu. Plaquettes commerciales, publi-reportages, journaux internes, témoignages clients, contenu de sites Internet, news destinées aux blogs : Blue Presse a perçu chez sa clientèle un besoin croissant de compétences rédactionnelles afin de répondre à la multiplication des canaux de diffusion de l’information.
Fort de ses 10 années d’expérience au sein de diverses rédactions, Nicolas Mazet sera en charge de ce nouveau pôle. Il a pour mission d’accompagner les clients de l’agence dans leurs projets de rédaction. Cette nouvelle activité vient ainsi compléter les prestations de l’agence en matière de conseil stratégique et de relations média.
Le premier budget décroché est le laboratoire Américain Biosphere Medical qui a confié, entre autre, à l’agence Blue le contenu éditorial de son 1er site internet français grand public :
(d’après un communiqué de l’agence Blue Presse & RP)

Verbe s’associe à Place des Editeurs

Verbe, agence de communication éditoriale de Publicis Consultants, vient de signer un accord de partenariat avec Place des Editeurs (groupe Editis), l’un des acteurs majeurs de l’édition française. Cette collaboration touche trois domaines : la fourniture de contenus, la réalisation de livres d’entreprise et la création de nouvelles offres.

Dans le cadre de ce partenariat, Verbe s’appuiera sur le savoir-faire de Place des Editeurs que ce soit en termes de contenu (contribution d’auteurs, signatures, approches thématiques…), de réalisation de livres ou de leur diffusion y compris vers le grand public.

Etude Argus de la presse : Influence et impact des contenus rédactionnels

L’Argus de la presse poursuit sa démarche autour du programme Culture RP avec pour objectif de promouvoir les relations presse et propose sa dernière étude sur l’influence et l’impact des contenus rédactionnels. Du 6 au 10 octobre 2008, l’Argus de la presse, en collaboration avec le journal 20 minutes, a réalisé une étude sur un panel de 500 lecteurs de 20 Minutes afin d’évaluer l’impact des contenus rédactionnels sur les comportements d’achat. Voici ce qu’il en ressort :

Le rédactionnel : un levier perçu comme influent…

D’une manière globale, 75 % des répondants avouent être influencés par le contenu rédactionnel. 82 % sont d’ailleurs des femmes, 80% des jeunes et 78 % des CSP + sont plus influençables Côté médias, la presse généraliste est plus influente que la presse magazine : 60 % des jeunes accordent beaucoup d’importance à ce qu’ils lisent sans grande distinction entre la presse spécialisée et la presse quotidienne. 63 % des femmes accordent beaucoup d’importance à ce qu’elles lisent dans la presse spécialisée (65 % pour la presse quotidienne.)
D’une manière plus globale, 60 % des répondants accordent beaucoup d’importance à la presse quotidienne contre 56 % pour la presse spécialisée.

L’avis des journalistes prime !

L’influence de l’avis des journalistes se retrouve dans le souvenir d’un acte d’achat ou non achat concret, de ce fait 60 % des répondants ont, au cours des 12 derniers mois, été influencés par un débat, une émission ou un article pour acheter ou non un produit.
49 % des personnes interrogées affirment avoir été influencées positivement suite à un débat, une émission ou un article. En revanche, le fait de renoncer à un achat suite à un débat, une émission ou un article ne représente que 40 %. En conclusion, l’influence générée par les médias est plus positive que négative.

Les femmes et les jeunes sont influencés de manière positive par les médias alors que les hommes renoncent plus facilement à un achat à cause de ce qui se dit dans les médias.

Les individus ayant renoncé à un achat mais, n’ayant jamais acheté suite à un débat/une émission/un article qu’ils ont vu, lu ou entendu, ne représentent que 4 % de l’ensemble des répondants.

D’autre part, les raisons liées à cet achat peuvent s’expliquer de différentes façons. 45 % des personnes interrogées se fient à l’avis du journaliste, 24 % prennent en compte la fiche technique, environ 13 % se fient au comparatif produit. Pour les achats, les femmes et les 18-34 ans sont plus sensibles à l’avis journalistique proposé (50%) et les hommes au détail de la fiche technique du produit (29 %)

Quels sont les médias les plus influents ?

36 % des personnes interrogées achètent en ayant lu un article de la presse et 37 % renoncent à l’achat suite à la lecture ou l’écoute d’un avis journalistique. En revanche, sur Internet, on remarque la tendance inverse, 39 % des personnes renoncent à un achat en ayant lu un commentaire sur Internet et 26% achètent.

D’une manière globale, les femmes et les CSP + sont plus sensibles à la presse écrite, 34 % des femmes sont influencées par la télévision et 36 % des hommes par Internet. Quels sont les produits concernés ? La presse est le média le plus important sur les cibles les plus influençables, avec une nette préférence pour les produits culturels. En effet, ce type de produits (livres, Cd, spectacles, concerts, expositions, films…) sont ceux pour lesquels l’avis du journaliste joue un rôle très important. En ce qui concerne les secteurs voyage, loisir, mode et automobile, la presse est nettement plus prescriptrice que les autres médias. Pour conclure cette étude, il est important de souligner qu’il existe une influence réelle et positive du rédactionnel sur le comportement d’achat. La presse est le premier média d’influence sur les cibles les plus influençables identifiées telles que les femmes, les CSP +, et les 18-34 ans.

Plus d’infos :
Plus d’information – www.argus-presse.fr

La co-production de contenu, avenir du conseil en communication ?

Depuis quelques années, il se passe de drôles de choses au royaume du journalisme et de la communication.  Une révolution silencieuse est en train d’abattre ses cartes et de redistribuer les rôles de chacun au sein de notre vénérable société de l’information.

 

Acte 1 : il y a quelques années, l’Agence France Presse décide de mettre sur le marché son service de dépêches en testant au passage différents modèles économiques (accès partiellement gratuit, fils thématiques…). Au final, c’est la syndication des contenus auprès de certains sites à usage grands publics ou professionnels qui semble être devenu la norme de commercialisation. Perte de la sacro-sainte exclusivité des journalistes sur ces fils d’informations et effondrement des barrières qui séparaient le grand public des mystères du journalisme. La dépêche prête à consommer s’institutionnalisait et son écho s’en fait ressentir jusqu’à nos quotidiens gratuits dont les concurrents n’ont peut-être pas totalement analysé la logique structurelle (grâce aux progrès des NTIC, ces titres sont pour la plupart constitués de dépêches et bénéficient d’un maquettage quasi automatisé qui améliore la productivité et la logistique d’impression).

Acte 2 : la « révolution google news », qui symbolise l’apparition d’un portail d’information complètement automatisé, agrégeant des sources diverses baptisées « sources d’information », et sur lesquelles se greffe un outil d’alerte automatique, renvoie aux oubliettes une certaine conception linéaire de l’information. Ce véritable « filtre » d’actu a fait scandale lors de son lancement mais a très vite rejoint « hotmail » et les « messenger » dans la panoplies des « nerds » urbains.

Ces évolutions ne sont pas sans conséquence sur la redéfinition des professions du journalisme et du conseil en communication. Connaissant la première mais pratiquant surtout la seconde, je ne peux rester insensible à cette vague de fond qui fait actuellement franchir des pas de géant à des pratiques professionnelles qui avaient vécu jusqu’à maintenant dans une certaine sérénité. Je n’ai pas peur de l’affirmer : nous sommes devenus des co-producteurs de contenus. Un tiers de notre temps est aujourd’hui consacré à cartographier les sources d’informations et à assurer une disponibilité de contenus qui font preuve de versatilité (texte, image, vidéo, son). Un bon tiers de nos interlocuteurs ne sont plus des journalistes de profession, mais une multitude d’éditeurs « universels » qui peuvent du jour au lendemain occuper des positions dominantes sur Internet (quand la moitié des européens actifs sont aujourd’hui connectés aux réseaux, on ne peut plus parler de média « marginal ») ou passer des accords de diffusion avec des opérateurs télécoms ou de télévision interactive.

Rassurons nous, il continuera à exister un journalisme d’investigation garantissant un niveau de professionnalisme irréprochable et qui restera avec les agences de presse, la source privilégiée des lecteurs pour tous les sujets qui feront débat dans notre société. Mais, méfions-nous tout de même de cette information électronique qui peuple de plus en plus les jours et les nuits de nos messageries électroniques. Apprenons à les connaître, à les comprendre, à travailler avec elles et sachons remettre en question nos acquis. Notre survie en dépend.

 

LD

Pascal Pierrey veille aux icontenus

Pascal Pierrey est à l’origine d’un guide consacré exclusivement aux contenus en ligne et à ceux qui les produisent ( guide disponible contre 10 Euros / Nous l’avons commandé et le recommandons ). Une position qui lui permet de nous éclairer sur ce marché et les dernières tendances qui guideront son développement.

Planète-RP : Pouvez vous nous rappeler votre parcours et l’activité de votre entreprise ?

Pascal Pierrey : J’ai 44 ans, je suis ingénieur IPSA et diplômé de l’IAE de Paris. J’ai créé ma première entreprise il y a une quinzaine d’années dans le domaine de l’édition électronique, société que j’ai revendue 3 ans plus tard. Puis j’ai rejoint au début des années 90 Questel.Orbit, un des leaders européens dans le domaine de l’information électronique professionnelle, filiale du groupe France Telecom dans lequel je suis resté 5 ans. J’ai ensuite créé en 1997, Press Intelligence, une entreprise pionnière de l’offre de contenus pour réseaux intranets. Une entreprise probablement « un peu trop pionnière » qui n’a pas eu le succès escompté mais qui m’a permis de rencontrer Cedrom-Sni, une entreprise canadienne leader en matière de diffusion d’information presse francophone sur Internet et CD-Roms dont je suis devenu le Directeur Général Europe.

Début 2001 le démon de la création m’a repris et j’ai crée iContenus « le premier salon dédié aux contenus pour l’internet, les intranets et les réseaux mobiles » dont la première édition s’est tenue en novembre 2001 au Cnit Paris La Défense.

En 2002, la seconde édition du salon s’est tenue à nouveau au Cnit et nous avons lancé la même année « le portail des iContenus », un site dédié à « tout l’univers des iContenus ».
En février 2003, nous avons publié la première édition de l’Annuaire des Contenus en ligne, un outil destiné à répertorier de manière exhaustive les fournisseurs de contenus francophones et les principaux fournisseurs de technologies pour la gestion, la diffusion et la commercialisation des contenus. Notre objectif est d’aider les acheteurs et prescripteurs à mieux choisir les acteurs susceptibles de les accompagner dans la mise en place des solutions pour vendre, communiquer, recruter, fidéliser, informer avec des contenus en ligne.

Planète-RP : Pour quelle(s) raison(s) avoir décidé de doter le marché d’un outil de connaissance des éditeurs de contenus en ligne ?

PP : Tout d’abord si cet annuaire a vu le jour, c’est tout simplement car il répond à un besoin. Le marché B2B des contenus en ligne est un secteur jeune et en pleine évolution qui se caractérise par une grande diversité des offres mais également des besoins, usages, supports, formats et technologies, et dans ce contexte, les besoins en informations, contacts et échanges sont importants.
L’annuaire est ensuite le complément logique du salon iContenus. Le marché des contenus est un secteur d’activité difficile et un bon nombre de nombreux fournisseurs n’ont pas les moyens d’exposer sur un salon. Ce qui était très frustrant pour nous ; nous connaissions de belles entreprises avec des superbes offres mais qui n’avaient pas les moyens de se payer un stand. C’est donc pour palier à cette difficulté que nous avons créé l’annuaire des contenus. Une façon de rassembler l’ensemble de la profession sinon physiquement, du moins dans un ouvrage, et qui sera cette année pour la première fois diffusé sur le salon iContenus du 17 au 19 juin au Palais des Congrès de Paris (www.icontenus.com)

Planète-RP : Vous avez pu étudier le marché des éditeurs de contenu. Quelle est la tendance actuelle ? Quelle(s) modèle(s) économique(s) et évolutions anticipez vous ?

PP : Bonne question ! Tout d’abord comme je viens de le dire, le marché des contenus en ligne est un marché complexe, qui est marqué par la diversité… et le manque d’informations concrètes. Nous venons d’ailleurs de lancer une grande enquête auprès des fournisseurs et des acheteurs pour essayer d’y voir plus clair .
Globalement on peut dire que c’est encore un marché difficile, surtout pour les « pure players » qui se sont lancés dans l’aventure dans les années 97 à 2000 au moment de la démocratisation du web. Ils sont d’ailleurs assez peu nombreux à avoir survécu sans s’être fait racheter. Aujourd’hui, il me semble que ceux qui se portent bien sont ceux qui ont d’autres revenus que ceux provenant de la seule vente de contenus en ligne. Les secteurs les plus prometteurs me semblent être d’une part les contenus sur mesure réalisés pour la communication et le marketing interactif et d’autres part les contenus pour téléphones mobiles.

Pour revenir sur le marché, si je dis que le marché est  » encore  » difficile c’est parce que je suis persuadé que les choses vont changer prochainement, car les fondamentaux sont bons !

Le nombre d’internautes continu de croître régulièrement en France, 20 millions de personnes sont connectés fin janvier 2003, soit près de 40% des Français âgés de 11 ans et plus. Dans les entreprises et administrations de plus de 500 salariés, 38% des 7,7 millions de collaborateurs qui y travaillent (hors éducation nationale et armée) sont connectés à un intranet. Le nombre de téléphone mobile a dépassé celui des téléphones fixes, le trafic de SMS explose littéralement et les revenus des contenus mobiles décollent littéralement après la mise en place en 2002 de l’offre de SMS surtaxés, du i-mode et à l’arrivée prochaine en force des MMS.

Quitter la version mobile